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24 heures après la conférence de presse organisée par les syndicats de Tunisair, la direction générale a réagi. Et rendu public un communiqué jugeant que les infos de la veille sont «incorrectes et exagérées».


Selon le communiqué, les infos qui ont circulé le 23 février suite à la conférence de presse des syndicats de base ne tiennent pas. «L’actuelle équipe dirigeante de Tunisair s’est portée volontaire pour assumer la lourde responsabilité de mener la mission de sauvetage de la compagnie alors que celle-ci était à un stade critique et que personne n’a accepté cette responsabilité. Parmi les objectifs fixés, elle devait veiller à l’amélioration des différents services ainsi que la qualité des prestations et également atténuer les pertes qui prévoyaient un déficit de 200 millions dinars pour l’année 2011», plaide la direction. Et d’ajouter que cette mission a été menée grâce à un plan de redressement rigoureux. Ce qui a permis de baisser sensiblement ses pertes ainsi que la reprise des prestations de la compagnie en dépit des difficultés que traverse la compagnie.

Qu’en est-il des dossiers de corruption ?

«Concernant la pile des dossiers de malversation et de corruption, la compagnie a confié à la justice et à l’équipe d’investigation, chargée par le Premier ministère d’effectuer une mission de contrôle et d’audit au sein de la compagnie», explique la direction. Et de préciser que «tous les dossiers et documents nécessaires au bon déroulement de cette mission qui a débuté depuis 8 mois et dont les travaux ne sont pas encore achevés».

Selon la même source, il y a eu une étude approfondie de la situation de la compagnie. «La Direction Générale a transmis, début janvier 2012, au Ministère de tutelle, un rapport détaillé sur l’état de la compagnie ainsi qu’un bon nombre de suggestions visant à améliorer sa rentabilité et assurer sa viabilité, compte tenu des pertes engendrées suite à la baisse de l’activité touristique et à la signature des accords en février 2011 avec les partenaires sociaux», se justifie la direction générale de Tunisair qui semble tenir la compagnie, avec une volonté de redresser la barre.

I.B. d’après communiqué