Shokri Ghanem, secrétaire du comité de gestion de la National Oil Corporation (NOC), a indiqué, hier, lors d’une conférence de presse à Londres, qu’on lui avait demandé si son pays entendait autoriser BP à poursuivre les forages au large des côtes libyennes. Ghanem a dit avoir répondu par l’affirmative. «D’un côté, il s’agit d’une véritable tragédie, mais d’un autre côté, c’est quelque peu exagéré», a-t-il dit à propos de la pollution qui affecte les côtes américaines.

Il a à rappeler que la compagnie britannique poursuit ses forages aussi au large des côtes tunisiennes où on n’a enregistré aucun incident à ce jour.
Il est à rappeler également que des voix s’élèvent, notamment au sein des Verts européens, pour préconiser un moratoire sur l’exploration en mer de pétrole et de gaz dans l’Union européenne (UE) en attendant que la clarté soit faite sur le cadre juridique et réglementaire.
Les écologistes affirment que les règlements européens sont trop faibles et trop incomplets. Les fonds pour financer le nettoyage et l’indemnisation en cas de fuite de pétrole ne sont pas mis en place.