40.000 demandes pour effectuer la ômra (petit pèlerinage à la Mecque) ont été déposées à ce jour auprès de Tunisair, pour contre une capacité de 25.000 prévue par la compagnie aérienne publique.


Cette hausse de la demande s’explique par l’annulation de ce rituel religieux l’année dernière à cause de la grippe H1N1.
Pour faire face à la situation, Tunisair va programmer 81 vols Tunis-Jeddah-Tunis et mobiliser les 30 avions que compte sa flotte.
Cet effort sera d’autant plus possible que la compagnie a assuré le retour de la majorité des Tunisiens résidents à l’étranger, pour la plupart rentrés avant le début Ramadan. Elle pourra aussi réduire la fréquence de ses vols pour d’autres destinations et, peut-être aussi, louer de gros porteurs, notamment des Airbus pouvant transporter 500 passagers. Toutes ces solutions sont à l’étude.
Mais, même en mettant en œuvre tous les moyens dont elle dispose, la compagnie aérienne publique ne pourra pas satisfaire la totalité de la demande. Des décisions draconiennes devraient être prises pour d’un côté, satisfaire le plus grand nombre de candidats à la ômra, sans saturer les équipes et les équipements, et tout en assurant les conditions minimales d’un voyage confortable à ses clients.  

 

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Tunisie. Tunisair et le casse-tête de la ômra

40.000 demandes pour effectuer la ômra (petit pèlerinage à la Mecque) ont été déposées à ce jour auprès de Tunisair, pour contre une capacité de 25.000 prévue par la compagnie aérienne publique.

Cette hausse de la demande s’explique par l’annulation de ce rituel religieux l’année dernière à cause de la grippe H1N1.

Pour faire face à la situation, Tunisair va programmer 81 vols Tunis-Jeddah-Tunis et mobiliser les 30 avions que compte sa flotte.

Cet effort sera d’autant plus possible que la compagnie a assuré le retour de la majorité des Tunisiens résidents à l’étranger, pour la plupart rentrés avant le début Ramadan. Elle pourra aussi réduire la fréquence de ses vols pour d’autres destinations et, peut-être aussi, louer de gros porteurs, notamment des Airbus pouvant transporter 500 passagers. Toutes ces solutions sont à l’étude.

Mais, même en mettant en œuvre tous les moyens dont elle dispose, la compagnie aérienne publique ne pourra pas satisfaire la totalité de la demande. Des décisions draconiennes devraient être prises pour d’un côté, satisfaire le plus grand nombre de candidats à la ômra, sans saturer les équipes et les équipements, et tout en assurant les conditions minimales d’un voyage confortable à ses clients.