La présidente de l’Utica (centrale patronale) a lancé un appel aux entreprises américaines pour qu’elles «tirent profit des avantages et opportunités d’investissement que présente le marché tunisien».


 

«Le moment est opportun pour établir de nouveaux partenariats gagnant-gagnant entre les entreprise tunisiennes et américaines», a déclaré Wided Bouchamaoui, au cours d’un entretien, vendredi à Tunis, avec le vice-président de la Chambre de commerce des Etats-Unis pour la région Mena, Lionel C. Johnson.

Un potentiel de partenariat «énorme»

La présidente de l’Utica a indiqué que le potentiel de partenariat entre les deux pays, malgré leur différence de tailles et de moyens, demeure «énorme» et touche, notamment, la formation, les secteurs à haute valeur ajoutée, les énergies renouvelables… Elle a cité, à cet effet, le mécanisme de la franchise qui peut constituer un outil performant pour développer le partenariat.

«La Tunisie peut jouer le rôle de plate-forme, permettant l’accès aux autres marchés de la région, compte tenu de sa position géographique stratégique et des avantages préférentiels qu’elle offre en matière d’investissement étranger», a précisé Mme Bouchamaoui.

Pour sa part, M. C. Johnson a affirmé que «la Chambre veillera à préparer un plan d’action, en collaboration avec l’Utica, pour booster les échanges entre les opérateurs du secteur privé des deux pays au cours de la prochaine étape».

Un manque flagrant de communication

Toutefois, «l’effort de communication doit être plus important, pour présenter aux investisseurs américains les caractéristiques et les avantages du climat des affaires en Tunisie», a-t-il fait aussi remarquer, renvoyant ainsi la balle dans le camp des opérateurs tunisiens, pas très agressifs, il est vrai, sur le plan international. Par manque de moyens. Ou d’ambitions. Ou des deux à la fois.

I. B. (avec Tap).