La Chambre tuniso-italienne de commerce et d’industrie (Ctici) organise une table ronde sur «le partenariat tuniso-italien face à la conjoncture actuelle : problèmes, défis et solutions», mardi 19 avril, au Delta Center à la Charguia II.


Plusieurs thèmes seront abordés lors de cette table-ronde à laquelle participeront le ministre de l’Industrie et de la Technologie, le secrétaire d’Etat au Développement régional, l’ambassadeur d’Italie à Tunis, le Directeur général de la Promotion des Pme et le Directeur général de Fipa Tunisie.
Deux projets seront présentés à cette occasion. Le premier, portant sur «la coopération au développement territorial», sera présenté par le représentant du ministère italien des Affaires étrangères. Il vise à faciliter l’accès au crédit des Pme italiennes, dans le but de constituer des entreprises mixtes en Tunisie aux conditions particulièrement avantageuses accordées par le code tunisien des investissements aux promoteurs étrangers. Il prévoit aussi d’acheminer un service spécifique de promotion des investissements auprès des chambres de commerce italiennes.
Le projet sera lancé en Italie à travers un protocole d’accord signé entre les différents organismes actifs de chaque région italienne, notamment Province, la  Chambre de commerce et l’Union des industriels.
Le deuxième projet, portant sur «la coopération au développement sur l’immigration et le retour des jeunes diplômés tunisiens dans leur pays», sera présenté par le président de la région Abruzzo et vice-président de l’Assemblée des régions européennes (Aer). Il entend proposer aux régions membres un programme relatif aux jeunes diplômés tunisiens.
La première phase du projet prévoit l’accueil à temps déterminé de jeunes diplômés dans les régions européennes, là où ils pourront trouver des possibilités d’emploi adéquates à leur formation technique et professionnelle. La deuxième phase concerne leur retour en Tunisie, après une période d’emploi dans les usines européennes, soit pour entamer des activités d’entrepreneur en Tunisie avec le soutien de crédits d’aide accordés par les régions européennes impliquées dans ce projet, soit pour trouver plus aisément un emploi dans leur pays, préférablement auprès des entreprises mixtes à capital tunisien et européen.