GitasLe Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiales (Gitas) a élaboré un plan pour attirer de nouveaux investisseurs et relancer ce secteur.

Ayant plus ou moins surmonté ses difficultés – occasionnées pour l’essentiel par des mouvements sociaux –, l’industrie tunisienne des composants aéronautiques commence à regarder vers l’avenir. L’objectif est d’attirer de nouveaux investisseurs et relancer ce secteur à grand potentiel où la Tunisie dispose d’atouts indéniables.

Pour atteindre cet objectif, le Gitas a élaboré un plan, dont Mohamed Wassim Srarfi, son secrétaire général, a présenté les grandes lignes à Yassine Brahim, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, lors du déjeuner débat organisé récemment par la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie (CTFCI).

Le premier volet de ce plan vise à «développer la chaîne logistique pour sécuriser les exportations».

Le deuxième a trait à la recherche d’une solution au problème des déchets industriels sous lesquels «les entreprises du secteur suffoquent», selon le mot du secrétaire général du Gitas.

Le troisième axe concerne le financement local auxquelles les entreprises du secteur des composants aéronautiques n’ont pas accès, un problème dont le règlement est depuis plusieurs mois l’une des priorités de la CTFCI.

Le quatrième et dernier axe sur lequel une action énergique est requise est celui de la communication. Le Gitas pense que la communication du secteur doit être revue.

Le groupement recommande de mettre en place une «task force entre industriels et autorités» afin d’élaborer une stratégie.

Nabil Ben Ameur

{flike}