La compagnie pétrolière italienne ENI va mettre fin à ses exploitations pétrolières en Tunisie à cause des revendications sociales et des grèves des employés.
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En Tunisie depuis plus de 52 ans, la compagnie italienne, qui exploite les champs pétroliers d’El Borma, de Borj El-Khadhra et Nawara (sud du pays) et de Maâmoura (Cap Bon)… et qui produit plus de 35.000 barils de pétrole par jour, a décidé de mettre les clefs sous le paillasson. Selon plusieurs sources, ENI serait en train de négocier avec les sociétés française (Perenco) et émiratie (Kufpec) la cession de l’exploitation de ses champs pétroliers en Tunisie. Cette décision avait été prise depuis 2012, mais l’ancien chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali avait, à l’époque, négocié avec la compagnie italienne et promis de trouver un terrain d’entente avec le syndicat. Depuis, rien n'a été fait et les grèves et revendications sociales des employés ont commencé à nuire sérieusement à l’ENI. La baisse du prix du pétrole n’a rien arrangé, les coûts d’extraction de l’or noir en Tunisie étant plus élevés qu’ailleurs dans la région. Z. A. |
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