Le ministre de la Défense a décidé que les officiers d’active, médecins vétérinaires de la santé militaire, exerçant dans les établissements hospitaliers ou dans les corps de troupe, ont droit à une prime de rendement annuelle allant de 0 à 840 dinars pour un lieutenant et de 0 à 1.200 dinars pour les officiers supérieurs (officiel général, colonel major et colonel) non titulaires de grades hospitalo-universitaires.

Les médecins vétérinaires de la santé militaire hospitalo-universitaire vont aussi bénéficier désormais de l'indemnité de service hospitalier accordée aux pharmaciens de la santé militaire hospitalo-universitaires.

Pour les titulaires de grades hospitalo-universitaires, ces primes vont de 900 à 2000 dinars pour un capitaine à 1500-2800 dinars pour un officiel général, un colonel-major et un colonel.

A cette prime de rendement – dont le montant minimum est incorporé au traitement et servi mensuellement et le montant maximum fixé par arrêté du ministre de la Défense nationale, en fonction du rendement de l’intéressé – s’ajoute une indemnité de sujétion spéciale dont le montant va de 385 à 676 dinars par an.

Une indemnité d’encadrement et de recherche – dont le montant n’est pas révélé – sera également servie aux médecins, professeurs, maître de conférence agrégés et assistants hospitalo-universitaires en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire.

Cette décision est la troisième du genre prise en faveur des militaires depuis un an. En janvier 2014, des indemnités avaient été décidées en faveur des personnels des cadres actifs de l’armée de l’air. Et en septembre 2013, le gouvernement Laarayedh avait décidé de revoir à la hausse – ce qui est tout à fait logique en raison des dangers croissants auxquels l’armée fait face – la prime de risque (de 110 dinars par mois) de tous les militaires, tous grades confondus.

Nabil Ben Ameur

Illustration : Hôpital militaire de Tunis.