Le déficit de la balance commerciale alimentaire s'est encore aggravé au cours des 10 premiers mois de 2014 pour atteindre à 60%.
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Entre janvier et octobre, ce déficit s'est élevé, en valeur, à 1.292,9 millions de dinars (MD) contre 803,6 MD lors de la même période de 2013. Selon le ministère de l'Agriculture, cité par l’agence Tap, cette hausse du déficit alimentaire s’explique par la forte régression des exportations agricoles (-27,2%), contre une légère baisse des importations (-2,6%). La valeur des exportations a ainsi atteint 1.507,2 MD (2.071,4 MD en 2013), contre des importations d'une valeur de 2.800,3 MD (2.850 MD l'année dernière), ce qui explique la régression de 18 points du taux de couverture des importations par les exportations, passé de 72 à 53,8%. Le ministère de l'Agriculture explique la baisse de la valeur des exportations alimentaires par la régression (-66%) des ventes de l'huile d'olive tunisienne au cours de la saison écoulée. Ces ventes ont n’ont pas dépassé 258,2 MD, contre 762,1 MD la saison précédente. Quantitativement, les exportations ont baissé de 58% (de 60.100 à 141.900 tonnes). Le ministère a, par ailleurs, enregistré une baisse des exportations des légumes et fruits et des pâtes alimentaires semi-transformées, qui ont atteint, respectivement, 49% et 16%, en plus de la régression des exportations des dattes (-2%), en raison d'une baisse des exportations (-22%). Le niveau des prix s'est, cependant, amélioré de 26%, se félicite le ministère de l’Agriculture. D'autres produits alimentaires ont cependant enregistré une hausse de la valeur de leurs exportations à la fin octobre 2014, à l'instar des produits frais de la mer et congelés (18%), des agrumes (8%) et des légumes frais (8% en valeur et 7% en quantité). Au cours de période indiquée, 17.500 tonnes de tomates issues des cultures géothermiques ont été exportées ainsi que 14.800 tonnes de pommes de terre. Par rapport à la même période de la saison écoulée, les quantités exportées de fruits d'été ont atteint 44.700 tonnes, d'une valeur de 72,8 MD, en hausse de 29% en valeur et de 27% en quantité. La valeur des importations de certains produits a, par ailleurs, enregistré une baisse. C’est le cas du blé tendre (-3%), de l'orge (-55%), de la pomme de terre (-57%) et des huiles végétales (-13%). Ce n’est pas le cas d’autres produits, dont la valeur des importations a enregistré une hausse, comme le blé dur (16%), le mais (3%), le café et thé (7%). I. B. (avec Tap). |
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