Nouvelair-paniqueQuand «un message annonçait que l'avion allait s'écraser, on a vu la mort de près», témoigne Fred Emans qui était, avec sa famille, à bord d’un vol Bruxelles-Hammamet.

Les membres de la famille Emans se rendaient en Tunisie, dimanche 26 octobre 2014, pour passer une semaine de vacances. Ils avaient emprunté le vol BJ5181 de la compagnie tunisienne Nouvelair, depuis Bruxelles.

Après près d’une heure de vol, le commandant de bord a annoncé, dans un message, qu’il était contraint d’effectuer un atterrissage d’urgence dans des conditions difficiles suite à un problème technique.

Les passagers ont paniqués, femmes et enfants criaient et pleuraient. «Il nous a été demandé de retirer nos chaussures, de débrancher tous les appareils utilisés et de nous coucher au sol vers l’avant en préparation au choc. C’était la panique à bord», témoigne Fred.

Les passagers s’étaient pliés aux consignes de l’équipage et s’attendaient au pire.

«On a vraiment vu la mort de près en imaginant le crash qui allait se produire : c’était la peur de notre vie», raconte Fred à nos collègues belges de ‘Sudinfo’’.

Après un quart d’heure de panique et d’angoisse, l’équipage a annoncé qu’il n’y avait rien à craindre puisque le message a été transmis... par erreur. «Une mauvaise bande son a été utilisée», a-t-on expliqué. C’est ce qu’on peut justement appeler «passer un mauvais quart d’heure».

Malgré les excuses présentées par la compagnie à ses clients, ces derniers s’en ont eu du mal à se remettre de l’incident. «Les séquelles psychologiques sont importantes. Depuis que nous sommes arrivés, on essaie de décompresser mais on ne peut pas s’empêcher de repenser à ces longues minutes d’angoisse», précise Fred, qui est actuellement en Tunisie avec sa famille.

Y. N. M.

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