BFT-siegeLes représentants d’ABCI, l’actionnaire majoritaire de la BFT, ont été empêchés d’assister à l’AG de la banque, objet de litige entre ABCI et l’Etat tunisien.

Une assemblée générale ordinaire de la Banque franco-tunisienne (BFT) devait avoir lieur lundi 13 octobre à 9h30.

A la surprise de la partie tunisienne, qui n’en a pas, comme la loi l’y oblige, informé la société ABCI, détentrice de 50% du capital et 53% des droits de vote, l’actionnaire majoritaire de cette banque, objet d’une procédure arbitrale en cours devant le Centre International pour le Règlement des Différents relatifs à l’investissement (Cirdi), un tribunal international spécialisé dans l'arbitrage des conflits en matière d'investissements internationaux basé à Washington, a dépêché deux huissiers notaires au siège de la BFT dans le quartier d’affaires de Montplaisir à Tunis.

Mais à l’instigation de Mounir Klibi, directeur juridique à la Banque centrale de Tunisie (et ancien DG de la BFT qui fait actuellement l’objet d’une procédure judiciaire portant sur sa gestion de cet établissement), le président du conseil Khaled Fendri a empêché les représentants d’ABCI d’assister à l’AG.

Nabil Ben Ameur

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