Depuis une semaine, le sucre en morceaux se fait rare dans les étalages des grandes surfaces et l’Etat promet d’encourager l’extraction de la betterave à sucre.
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Les consommateurs sont confrontés à un début de pénurie du sucre en morceaux, car les quantités distribuées restent très en-deçà de la demande. «Nous avons passé commande depuis près d’un mois, mais nous n’avons encore rien reçu. Heureusement que, pour le moment, il y a le sucre en poudre vendu en vrac», explique-t-on dans un hypermarché de l’Ariana. Il y a 3 jours, la présidence du gouvernement a publié un communiqué appelant les agriculteurs à s’intéresser au secteur et leur promet une prime d’encouragement à l’extraction du sucre à partir de la betterave locale afin de réduire le coût de l’importation. Cette nouvelle mesure participe d’une stratégie nationale visant à multiplier par 12 le volume de la production du sucre extrait localement (qui doit passer de 3.000 à 36.000 tonnes), dans les deux prochaines années. Il s’agit d’élargir les superficies emblavées en betteraves à sucre qui devraient passer de 600 ha actuellement à 4.500 ha durant la saison 2015-2016. Le gouvernement cherche aussi, à travers cette mesure, à maîtriser le déficit de la balance commerciale du pays, à créer des emplois directs et indirects et à éviter le déséquilibre des cultures dans les périmètres irrigués situés au nord-ouest du pays. Les moyens et les conditions d’octroi de la prime seront fixés par un décret, indique un communiqué du gouvernement. Z. A. |
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