Plusieurs experts estiment que l'Open Sky, qui autorisera les vols des compagnies européennes low-cost (Ryanair, EasyJet...) à destination de la Tunisie à des prix de moitié inférieure aux niveaux actuels, pourrait être une solution pour le développement du tourisme en Tunisie, et notamment le tourisme saharien.

Et c’est ce que pense aussi le gouverneur de Tozeur (sud-ouest), Mohamed Hedi Mansouri, qui a insisté, mardi, à l'issue d'une réunion de concertation avec les représentants de la société civile, sur la nécessité de finaliser cet accord, afin de permettre l'entrée des compagnies aériennes étrangères et la programmation des vols internationaux à partir de l'aéroport Tozeur-Nefta.

«L'ouverture de la voie à des compagnies aériennes low-coast va aider à créer une concurrence et dynamiser le transport aérien, comme c'est le cas dans des pays voisins, tout en garantissant les droits de la compagnie nationale Tunisair», a encore indiqué M. Mansouri dans une déclaration à l'agence Tap.

Le gouverneur a considéré que «le tourisme saharien ne peut être consolidé qu'à travers le renforcement du transport aérien, ce qui nécessite une intervention pour le retour de certaines lignes internationales, en particulier avec les marchés traditionnels, tels que la France, l'Italie et l'Espagne».

Il a, dans ce sens, souligné l'importance d'exploiter l'accord établi entre le ministère du Tourisme et celui du Transport consacrant 5 vols hebdomadaires entre les aéroports internationaux de Tozeur-Nefta et de Tunis-Carthage, jusqu'à la fin du mois de mai 2014.

Le gouverneur a, dans le même contexte, considéré que les résultats positifs enregistrés, par le secteur touristique, au cours du 1^er trimestre 2014, et les indicateurs prometteurs doivent inciter le ministère du Tourisme et la compagnie Tunisair au rétablissement progressivement les vols sur l'aéroport Tozeur-Nefta.

I. B. (avec Tap).