entreprises fermees 8 24La fermeture de 15 sociétés étrangères depuis le début de l’année 2013 s’est soldée par une perte de 5.000 emplois. Vu la situation politique floue dans le pays, ces fermetures risquent d’augmenter.

Depuis la révolution, environ 150 sociétés ont préféré mettre la clef sous le paillasson et partir vers d’autres pays voisins où il y a plus de stabilité.

L’année 2011-2012, selon une enquête publiée par le quotidien arabophone ‘‘El-Maghreb’’ dans sa livraison du samedi 24 août, est une année néfaste pour l’économie tunisienne. Car 136 sociétés ont plié bagage et sont partis ailleurs. Parmi ces sociétés, 50 sont françaises et 54 italiennes.

Selon la même source, le nombre de sociétés étrangères ayant fermé en 2012 dépasse de loin celui des sociétés ayant fermé entre 2000 et 2010, soit en une période de 10 ans. Tout cela est, bien entendu, à mettre au chapitre des grandes réalisations du «plus fort gouvernement que la Tunisie ait connu» (dixit Rafik Abdessalem, ex-ministre des Affaires étrangères et gendre de Rached Ghannouchi, président du parti islamiste Ennahdha (au pouvoir).

Z. A.