Selon Riadh Ben Khalifa, son directeur général qui parlait hier sur Express FM, la société va employer, une fois l’ensemble de ses projets réalisés, environ 1.500 personnes.

Carthage Cement tend à s’adapter aux normes internationales, qui consistent à produire 60% du ciment et 40% de produits dérivés (sacs, gravier, fuel alternatif…), a encore précisé M. Ben Khalifa.

A cette fin, a-t-il indiqué, Carthage Cement attend juste les autorisations administratives pour créer une usine pour produire ses propres sacs pour un investissement de 6 millions de dinars (MDT), du fuel alternatif à partir de la transformation des ordures ménagères et une partie de son électricité à partir de l’énergie éolienne (pour un investissement global de plus de 200 MDT).

Avec ce programme ambitieux, la société espère devenir la locomotive d’une industrie industrialisante dans la zone de Mornag, où elle est basée. Interrogé sur le prix du ciment, M. Ben Khalifa a appelé à la révision du cadre réglementaire dans le sens d’une libéralisation du prix du ciment au plan local et la suppression, en contrepartie, de la subvention affectée par l’Etat aux gros consommateurs d’énergie, soit une enveloppe annuelle de 6 milliards de dinars.

Le patron de Carthage Cement a relevé également que la Tunisie pourrait devenir un gros exportateur de ciment au regard du potentiel qu’offrent les besoins en ce produit dans des pays voisins (Libye, Algérie, pays d’Europe du sud…). I. B.