La Tunisie table sur un taux de croissance de 4% en 2013. A fin juillet, elle en est encore loin. Le rattrapage est théoriquement possible, mais il reste très difficile, en raison de la crise politique actuelle dans le pays.
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«La Tunisie pourrait réaliser un taux croissance de 4% mais ceci est tributaire de l'amélioration de la visibilité politique, la fixation de la date des prochaines élections et la stabilité sécuritaire», a déclaré le directeur de l'Institut national de la statistique (INS) Jaleleddine Ben Rejeb. En d’autres termes : l’espoir fait vivre! Présentant les indicateurs économiques de la Tunisie au cours du 2e trimestre de 2013, au cours d'une conférence de presse, mardi à Tunis, M. Ben Rejeb a expliqué que la reprise du rythme de production des secteurs vitaux, tels que les mines, le phosphate et les industries chimiques, permettra la réalisation du taux escompté (4%). Or, on sait, ces secteurs sont souvent paralysés par des sit-in et des grèves dans les sites de production au bassin minier de Gafsa. Et rien n’indique que ces mouvements sociaux vont se calmer au cours des prochains mois. Pour espérer atteindre une croissance de 4% à la fin de cette année – taux du reste très insuffisant pour résorber le chômage touchant plus de 600.000 personnes –, la Tunisie devrait réaliser 5%, au cours du 2e semestre de l'année en cours. I. B. (avec Tap). |
