utica 4Le bureau exécutif de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) appelle à la formation d'un gouvernement de salut national, composé de compétences pour gérer ce qui reste de la phase transitoire.

A l'instar de l'Union générale tunisienne de travail (UGTT), qui a appelé, hier soir, à la dissolution du gouvernement Ali Larayedh, qui s'est distingué par son incompétence et sa gestion chaotique des affaires du pays, la centrale patronale a annoncé, elle aussi, une série de recommandations similaires.

Après les tragédies qui se succèdent dans le pays et la gravité de la situation dans tous les domaines, il est urgent de former un gouvernement de salut national, composé de compétences nationales et dont le nombre sera restreint, indique Khalil Ghariani, membre du bureau exécutif de l'Utica.

Selon lui, la centrale patronale appelle aussi à réviser les dernières nominations au niveau de l'administration, fondées non pas sur la compétence mais sur l'allégeance au parti islamiste Ennahdha, et à créer une commission d'experts et de compétences pour la finalisation du texte de la constitution et autres textes nécessaires à la tenue des prochaines élections.

La seconde organisation patronale, la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), créée au lendemain de la révolution du 14 janvier 2011, ne s'est pas encore prononcée sur la crise actuelle en Tunisie. Son silence est pour le moins assourdissant...

I. B.