steg 3Les récentes factures de la Steg portant sur la consommation des 12 mois de l'année 2012 posent problème, surtout sur le plan tarifaire, qui s'est traduit par des hausses inacceptables.

Dans une lettre au Pdg de la Société tunisienne d'électricité et de gaz (Steg), datée du 17 mai, un citoyen, Béchir Turki, habitant à Sidi Daoud, dit comprendre «la vraie raison de la non relève pourtant prévue, l'une en août 2012, et l'autre en décembre 2012, comme habituellement».

L'abonné relève que «les prix pratiqués sont ceux actualisés une première fois à compter du premier septembre 2012 (augmentation) suivis d'une deuxième augmentation tarifaire quelques mois après».

M. Turki parle de «subterfuge malhonnête». Et pour cause : pour des consommations réalisées entre le 18 avril 2012 et le 30 août 2012, la Steg applique les prix du jour avec les augmentations décidées entretemps. Elle fait de même pour les consommations réalisées entre le 1er septembre et la date d'entrée en vigueur de la deuxième augmentation. Et ce sont les abonnés qui voient ainsi leurs factures gonflées.

M. Turki, qui a réglé ses factures qualifiées de «litigieuses» demande dans sa lettre au Pdg de la Steg que des corrections soient apportées à ces factures par l'application des prix légaux, «en adoptant, par exemple, la proportionnalité dans le temps.»

Et M. Turki d'ajouter, en s'adressant au Pdg de la Steg: «Cette réclamation est, bien entendu, individuelle, mais l'éthique vous recommande de corriger l'ensemble des factures de vos abonnés, et d'éviter à l'avenir une telle entourloupette».

M. Turki attend toujours la réponse de la part de la Steg, mais il n'entend pas lâcher le morceau. Il menace même de porter plainte devant la justice contre la société publique.

I. B.