La compagnie Emirates International Télécommunications (EIT) vient d'être autorisée à entamer, sur sa demande, le processus de cession de sa part dans la société Tunisie Télécom (TT).

EIT détient, en tant que partenaire stratégique, 35% du capital de TT, achetés en 2006, pour un montant de 2,25 milliards de dollars.

Selon un communiqué, publié jeudi 20 juin, le ministère des Technologie de l'information et de la communication (TIC) a précisé que l'Etat tunisien a exigé que le nouvel actionnaire soit l'un des opérateurs internationaux des télécommunications, doté d'une compétence dans ce domaine, afin d'apporter une plus value à l'opérateur historique tunisien au niveau des services, de la technologie et des choix stratégiques.

Selon Habib Debbabi, chargé de mission au sein du cabinet du ministre des TIC, cité l'agence Tap, «le partenaire émirati n'a pas donné les raisons qui l'ont poussé à céder sa part dans le capital de TT», faisant aussi savoir qu'en vertu de «l'accord conclu avec l'EIT, l'Etat tunisien a le droit de choisir le nouveau partenaire et de donner son accord, avant le parachèvement de l'opération de vente».

Voilà qui est de nature à rassurer TT, ses clients et partenaires, et tous les Tunisiens – TT étant un patrimoine national –: EIT ne pourra pas céder ses parts à n'importe quel acquéreur.

I. B. (avec Tap).