oillibya taxis 6 17Une initiative sociale visant à faire bénéficier les chauffeurs de taxi d'un régime d'assurance maladie complémentaire a été lancée dimanche, à Tunis, à l'initiative de la société Oil Libya Tunisie et l'Association mutuelle des chauffeurs de taxis.

Des propriétaires de taxis individuels, collectifs et de louages étaient nombreux à assister à la journée d'information et de sensibilisation tenue sur cette initiative qui s'inscrit dans le cadre d'une convention de partenariat et de soutien conclue sur 5 ans, le 25 avril dernier, entre les deux parties déjà citées.

Selon les données présentées à cette occasion, les professionnels de la route voulant bénéficier du régime d'assurance maladie complémentaire, service non couverts par la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) assurant une gratuité totale de soins pour les propriétaires de taxi et leurs familles, sont invités à utiliser la carte de paiement O'Card de Oil Libya.

Cette carte, qui sera mise à leur disposition par la Mutuelle au moment de l'adhésion à ce régime, offre à ses utilisateurs une palette de produits pétroliers et de services grâce au réseau de la compagnie qui compte environ 180 stations-services.

Le directeur général de la société Oil Libya Tunisie, Yousef Elhemmali a rappelé que la convention de coopération conclue entre les deux parties vise à soutenir des programmes sociaux différents et à trouver des solutions à même d'améliorer les conditions sociales des propriétaires de taxis membres de la Mutuelle.

Concernant la revendication des professionnels relative au rééchelonnement des dettes des professionnels auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) et la déduction des pénalités de retard, le ministre des Affaires sociales, Khalil Zaouia, a promis d'examiner cette possibilité, ajoutant que le ministère est ouvert à toute solution à même de permettre la déduction ou l'effacement de ces dettes.

Selon des témoignages recueillis par la Tap, la plupart des chauffeurs de taxi se plaignent de la hausse de leurs charges financières à la suite du remboursement du prêt de l'acquisition du véhicule, la hausse de prix du carburant et le paiement des taxes d'assurance, au point ou bon nombre d'entre eux n'arrivent plus à payer leurs cotisations à la Cnss.

I. B. (avec Tap).