erdogan larayedh 6 7«L'objectif de la visite des hommes d'affaires turcs en Tunisie est de porter le volume des échanges entre les deux pays de 1 milliard de dollars, actuellement, à 5 en 2015».

 

C'est ce qu'a indiqué, à la Tap, le président du Conseil d'affaires tuniso-turc (Catt), Khaled Mzid, qui participait au Forum d'affaires tuniso-turc, organisé, jeudi, à l'Utica.

Le président du Catt a estimé qu'«il faut booster l'investissement turc en Tunisie, notamment dans les secteurs de la construction, du textile, de la mécanique, de l'agro-alimentaire et des Tic».

Evoquant les rencontres professionnelles tenues, dans le cadre du forum, entre 250 hommes d'affaires tunisiens et 200 représentants d'entreprises turques, M. Mzid a indiqué que ces rencontres ont abouti à la conclusion de plusieurs accords de partenariat dans des domaines d'activités variés.

De son côté, le co-président turc du Catt, Levent Soylu, a souligné la nécessité de développer les relations commerciales entre la Tunisie et la Turquie, en vue d'impulser la croissance économique dans les deux pays. Dans ce contexte, il a rappelé que l'accord de libre échange tunis-turc, signé en 2005, a permis de porter les échanges bilatéraux de 250 millions à 1 milliard de dollars, en quelques années.

Le président de l'Institut arabe des chefs d'entreprises (Iace), Ahmed Bouzguenda, estime «indispensable d'équilibrer les échanges entre la Tunisie et la Turquie, afin d'instaurer une relation gagnant-gagnant.» Il ajoute : «Nous ne devons plus nous contenter du rôle du simple consommateur de produits turcs. Nous devons rééquilibrer la balance des échanges entre les deux pays et aussi attirer les investisseurs turcs vers la Tunisie». D'autant, estime-t-il, que notre pays peut servir de plateforme pour permettre à la Turquie de conquérir de nouveaux marchés africains.

Partageant ce même point de vue, le premier vice-président de l'Utica, Hichem Elloumi, a affirmé que «la Tunisie dispose d'une réelle compétitivité et d'une expertise confirmée dans les industries mécaniques, du textile, de l'agroalimentaire, ce qui peut être profitable aux investisseurs turcs».

Source : Tap.