larayedh conect 5 27«La Tunisie est sur la bonne voie, pour garantir un climat d'affaires propice à l'investissement», estime le chef du gouvernement Ali Lârayedh, qui ne semble pas vivre sur la même planète que ses compatriotes.

M. Lârayedh, qui intervenait, lundi, à l'ouverture du forum de la Conect, «Business et finances 2013», devant un panel d'hommes d'affaires tunisiens et étrangers, tous parfaitement au courant de la situation en Tunisie, a tenu un discours soporifique, à mi-chemin entre l'optimiste béat et la volonté de désinformation. Il a ainsi déclaré, que «le gouvernement s'emploie à offrir toutes les conditions requises pour encourager les investisseurs tunisiens et étrangers à créer des projets en Tunisie, tout en préservant leurs droits et intérêts.»

M. Lârayedh a encore déclaré que «sur le plan politique, la vision est claire, nous sommes en train d'institutionnaliser notre démocratie et la période de transition va arriver à terme dans l'espace d'une année».

D'après lui, toutes les parties politiques sont arrivées à un stade de maturité qui ne manquera pas d'aider à garantir, en fin, la paix sociale, la sécurité et la stabilité, nécessaires pour passer à «la phase de construction». Or, «sans une économie solide, la démocratie n'aura pas d'avenir», estime-t-il, indiquant que la Tunisie veut réussir sur les deux plans économique et politique.

Le pays est «plus que jamais ouvert sur son environnement régional et international et prédisposé à diversifier et à renforcer ses relations économiques, notamment, avec les pays arabes», a poursuivi le chef du gouvernement.

Il a reproché, dans ce contexte, aux investisseurs arabes le fait d'aller chercher des débouchés sur des marchés aux «opportunités limitées» à un moment où des pays avancés oeuvrent à investir dans les régions arabe et africaine.

«La présence, à ce forum, de nombreux investisseurs Tunisiens et arabes témoigne de la détermination des milieux d'affaires de nos pays à raffermir les liens et les partenariats économiques et institutionnels interarabes», a-t-il avancé.
Pour la Tunisie, il s'agit d'un choix stratégique à travers lequel, le pays veut préserver son partenariat avec les pays frères et amis et consolider la coopération avec ses divers partenaires.

I. B. (avec Tap).