L'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) s'oppose à la cession des hôtels en difficulté à des investisseurs étrangers quels qu'ils soient. Et préconise la promotion du capital tunisien.

Cette position a été exprimé à l'ouverture de l'Assemblée générale ordinaire élective de la Fédération tunisienne de l'hôtellerie (FTH), le 14 mai, à Tunis, par Kamel Saâd, secrétaire général adjoint de l'Ugtt.

Tout en rappelant que le secteur du tourisme emploie près de 400.000 personnes en Tunisie et en fait vivre indirectement environ 2 millions, M. Sassi, secrétaire général de la Fédération générale des industries alimentaires, du tourisme, du commerce et de l'artisanat, a ajouté : «C'est à travers l'amélioration des conditions sociales de ces personnes que la qualité des services dans les établissements touristiques pourra changer et s'améliorer».

Evoquant le projet de cession des établissements touristiques endettés auprès des banques, solution préconisée par une étude de la Banque mondiale et en cours d'étude au sein du gouvernement, M. Saâd a souligné que l'Ugtt, qui est une organisation syndicale neutre et indépendante œuvrant pour l'intérêt de la Tunisie, «n'approuve pas l'intention de céder ces établissements touristiques à des investisseurs étrangers quels qu'ils soient». «Nous sommes pour la promotion du capital tunisien et nous refusons la cession de n'importe quelle unité hôtelière aux étrangers», a-t-il affirmé.

I. B. (avec Tap).

Illustration : Kamel Saâd.