coficab 5 4Coficab Tunisie réagit, dans un communiqué rendu public samedi, aux événéments ayant marqué la grève observée par certains de ses employés vendredi, à l'instigation de la Cgtt.

L'entreprise du groupe Elloumi commence par condamner ce qu'elle qualifie de «campagne médiatique diffamatoire, orchestrée par un membre du bureau exécutif de la Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt)». Elle attire également l'attention de l'opinion publique sur les faits suivants:

«- La société, implantée sur plusieurs sites de par le monde et fournisseur des plus grands équipementiers automobiles internationaux, respecte scrupuleusement la législation du travail et confirme son attachement au dialogue social constructif.

«- Condamne l'obstruction de travail et les agissements illégaux de certains individus qui ont eu recours à la violence et à la menace d'agression pour empêcher les employés de se rendre sur le site de production.

«- Considère que les tentatives de positionnement de certains individus sur l'échiquier syndical du pays ne peuvent se faire par la prise en otage des intérêts des employés.

«- Considère les allégations relatives à l'utilisation de milices pour la défense des sites de production comme étant mensongères, diffamatoires et sans fondement. La société se réserve pour autant le droit de recourir aux moyens légaux de protection de son personnel et de ses biens.»

La Coficab précise, par ailleurs, que le site de Tunis est actuellement «en état de fonctionnement» et salue ses employés «qui se sont mobilisés pour protéger le site ainsi que les forces de l'ordre qui ont déployé les efforts nécessaires pour empêcher les agressions.»

I. B. (avec communiqué).