La Tunisie abritera les 24, 25 et 26 avril, la 54e réunion de la commission de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l'Afrique, la plus importante commission de l'organisation avec 48 pays membres.

 En marge de cette réunion, qui sera ouverte par Taleb Rifaii, secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), une conférence internationale se tiendra sous le thème: «Le tourisme africain face aux défis et enjeux actuels : quelles solutions adopter pour assurer sa compétitivité?», avec la participation de plusieurs experts internationaux, d'une trentaine de ministres africains du tourisme.

Mandatée par l'OMT, Lidya Bebe Kum, directrice du programme régional pour l'Afrique au sein de l'organisation, vient d'effectuer une visite en Tunisie pour préparer cette manifestation. Elle a été reçue par Jamel Gamra, ministre du Tourisme qui a exprimé la volonté du ministère d'entourer l'événement des meilleures conditions d'organisation et de succès.

Une commission ad hoc chargée de la préparation de la réunion et de la conférence internationale a été mise en place depuis plusieurs semaines au sein du ministère de Tourisme pour veiller à l'organisation de la réunion à la lumière d'un cahier de charges signé par la Tunisie et L'OMT.

Le débat sur le tourisme africain sera introduit par plusieurs conférences portant notamment sur l'amélioration de la facilitation des visas et la connectivité aérienne pour rehausser la compétitivité des destinations africaines et sur le rôle des technologies de la communication dans la promotions des destinations touristiques de l'Afrique, présentée par Frédéric Pierret, directeur exécutif du programme et de la coordination de l'OMT.

D'après le baromètre de l'organisation, 990 millions de touristes ont été comptabilisés en 2011 dont 503 millions pour l'Europe avec une évolution de 6%. Celle-ci devait tirer profit de la situation qui a prévalu dans plusieurs pays arabes suite aux révolutions. 216 millions ont visité l'Asie–Pacifique, 156 millions le continent américain et seulement 50 millions pour l'Afrique, chiffre resté stable.

I. B. (avec communiqué).