aeroport 24 3L'Office de l'aviation civile et des aéroports (Oaca) assurera des activités normales dans tous les aéroports tunisiens pendant la grève de ses agents, décidée du 25 au 27 mars.

Le responsable de communication de l'office, qui a fait cette déclaration, a précisé que l'Oaca garantira les services de navigation et de contrôle aériens des différents vols, à partir et vers les aéroports tunisiens, conformément aux législations en vigueur.

Toutes les autres services, notamment ceux relatifs à l'exploitation des aéroports, seront également assurés à un rythme quasi normal, a-t-il ajouté, faisant remarquer que cette grève, qui coïncide avec les préparatifs de la Tunisie pour abriter, du 26 au 30 mars 2013, le Forum social mondial (FSM), portera atteinte à l'image du pays.

L'Oaca a essayé, au cours des négociations sociales, de trouver une solution satisfaisante pour toutes les parties, estime le responsable. Aussi, et tout en reconnaissant la légitimité de la grève comme un droit des travailleurs, appelle-t-il au respect du droit de travailler pour ceux qui ne veulent pas observer cette grève.

Pour sa part, Abdallah Hajlaoui, membre de la Fédération générale du transport, relevant de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), a indiqué que l'observation ou l'annulation de la grève est tributaire des résultats des négociations dans les prochaines heures.

Dans une déclaration, accordée samedi à l'agence Tap, M. Hajlaoui a précisé que le maintien de la grève intervient après l'échec des négociations, tenues vendredi entre la partie syndicale, les représentants de la présidence du gouvernement, les ministères du Transport et des Affaires sociales et le président directeur général de l'Oaca.

Le responsable syndical a imputé l'échec des négociations à l'obstination du ministère du Transport qui a requis l'annulation de la grève et la résiliation de l'accord conclu le 4 février.

Pour M. Hajlaoui, cet accord relatif à la généralisation de l'augmentation spécifique à tous les agents de l'office est le seul garant des droits des personnes exerçant dans le secteur.

En 2012 et 2013, seuls les contrôleurs aériens ont bénéficié de l'augmentation spécifique. M. Hajlaoui a précisé que les négociations se poursuivent afin de trouver une solution à ce problème et mettre en œuvre l'accord conclu, a-t-il assuré.

I. B. (avec Tap).