Une convention de coopération dans le domaine de la certification des produits «halal» a été signée, jeudi, entre l'Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (Innorpi) et le cabinet  Mufti.

 

Un produit est dit «halal» quand il répond aux règles de la chariâ islamique, notamment en ce qui concerne la méthode d'abattage rituelle («dhabiha»), l'hygiène et le respect de l'animal.

La convention, qui concerne les produits agroalimentaires, vise à instaurer un système national de certification des produits «halal» basé sur les règles islamiques et conforme aux normes tunisiennes, indique un communiqué de l'Innorpi.

L'accord stipule également la mise en place d'une marque nationale «halal» et la mise à jour des normes dans ce secteur.

La convention prévoit, en outre, la consolidation de la coopération entre l'Innorpi et les services du cabinet Mufti dans le domaine de la formation et l'organisation des journées de sensibilisation sur les exigences de cette marque nationale.

Le département du Commerce compte miser sur le développement des exportations des produits «halal» compte tenu de la demande accrue sur ces produits sur les marchés islamiques et asiatiques avait indiqué la directrice générale de la coopération économique et commerciale au ministère du Commerce, Saida Hachicha.

En ce qui concerne la viande, le halal exige que l'animal soit égorgé en direction de la Mecque. Et des prières sont également dîtes lors de l'abattage.

Sur le plan de l'hygiène, la viande doit être séparée du sang rapidement sinon elle devient «haram» (illicite) bien que l'abattage ait été «halal».

Toujours pour obtenir un produit halal, l'animal ne doit pas souffrir pendant l'abattage, qui doit se faire dans un endroit propre.

I. B. (avec Tap).