Yazaki TunisieLe groupe Yazaki ne pourrait pas atteindre 5.200 postes d'emploi, entre ouvriers et cadres, comme le prévoit son programme initial d'investissement, sans une amélioration des conditions socio-sécuritaires du pays.

C'est ce qu'a affirmé, jeudi, Fernando Castro, directeur des opérations du groupe japonais spécialisé dans l'industrie des câbles de voitures et installé à Gafsa (sud-ouest).

Dans une déclaration aux médias, à l'occasion de la visite de l'ambassadeur du Japon à Tunis, au siège du groupe, ce responsable a affirmé que «la Tunisie est un pays qui bénéficie d'avantages préférentiels et occupe une priorité dans les programmes d'investissement».

Grèves, sit-in et blocages des routes

Installé depuis 2009, dans la ville de Gafsa, Yazaki embauche actuellement 1.028 personnes entre ouvriers et cadres, contre 2.540, ouvriers et cadres, en 2011, répartis entre les unités de production implantées à Gafsa, à Oum Laârayes et à Métlaoui.

Les mouvements sociaux, grèves, sit-in et blocages des routes, survenus dans la région après le 14 janvier 2011, ont eu pour impact la fermeture des deux usines de production à Métlaoui et à Oum Laârayes et le gel du programme d'extension des activités du groupe dans la région, a-t-il soutenu. Il a ajouté que le volume d'investissements réalisés par le groupe, dont la production est totalement destinée à l'exportation, durant les quatre dernières années, a atteint 35 millions de dinars (MD).

De son côté, l'ambassadeur du Japon à Tunis, Junichi Takahara, a formé le souhait de voir le groupe parvenir à étendre ses activités de manière à soutenir l'économie tunisienne au double plan régional et national.

I. B. (avec Tap).