Hommage des Jcc 2012 au cinéaste tunisien Taieb LouhichiLes Jcc 2012, qui s'achèvent aujourd'hui par la proclamation du palmares, ont rendu hommage à Taieb Louhichi, «le plus africain des cinéastes tunisiens».

 

De véritables moments d'émotion ont été vécus, lundi dernier, au Théâtre municipal de Tunis, avec la montée sur le podium de Taieb Louhichi, un grand nom qui a percé dans le monde du septième art.

Même affaibli par la maladie (ayant perdu l'usage de ses membres à la suite d'un accident de la route), le cinéaste a tenu à ne pas manquer les retrouvailles avec tous ceux qui l'ont côtoyé de loin ou de près, pour partager l'ambiance de la 24e édition des Journées cinématographiques de Carthage (Jcc 2012).

Ni pédagogue, ni éclaireur de conscience mais artiste-créateur dont le message majeur est de dire ce qu'il est à travers son dire-même, Taieb Louhichi, parle au beau milieu d'un monde qu'il a choisi et dans lequel il s'est nourri, de son parcours, de sa passion pour le cinéma et de sa détermination à aller de l'avant.

Surnommé «le plus africain des cinéastes tunisiens», Taieb Louhichi, qui a réalisé son premier court-métrage ''Masques'' en 1970, continue son chemin avec un nouveau long métrage de fiction ''Les enfants du Soleil''.

Pour rendre hommage à ce qu'on nomme aussi «le cinéaste du désert», né à Mareth, dans le sud du pays, qui l'a inspiré dans sa façon de filmer le Sahara, les Jcc 2012 ont choisi de projeter quatre œuvres qui ont marqué son parcours cinématographique : son 1er long métrage ''L'ombre de la terre'' (1982), prix du meilleur scénario et manivelle d'or au Fespaco à Ouagadougou, le documentaire ''Gabes, l'oasis et l'usine'' (1983), le long métrage collectif ''Gorée, l'île du grand-père'' (1987) et le documentaire ''Les gens de l'étincelle'' (2012).

Source : Tap.