aspartame 1 18L'Agence nationale de contrôle sanitaire et environnemental des produits (Ancsep), relevant du ministère de la Santé, met en garde contre la consommation excessive de l'aspartame.

L'Ancsep, dans son bulletin de janvier 2014, définit l'aspartame comme étant un additif (E 951) couramment utilisé dans les denrées alimentaires et qui à un rôle d'édulcorant intense. «Il est utilisé dans les produits lights du fait de son pouvoir sucrant 200 fois plus important que celui du saccharose», indique l’Ancsep. «C'est un édulcorant de synthèse classé comme l'additif le plus dangereux avec le glutamate mono sodique (classé rouge dans la liste des additifs alimentaires)», ajoute l'agence.

Il a été démontré que l'ingestion d'aspartame, particulièrement avec des hydrates de carbones, peut provoquer des désordres émotionnels telle que la dépression et peut être à l'origine de malformations et de déficit intellectuel.

La consommation excessive de l'aspartame affecte progressivement le cerveau mais aussi le système reproductif.

Le bulletin de l'Ancsep indique que 92 effets de l'aspartame ont été recensés suite à des plaintes de consommateurs. Cela commence avec la surpondération: l'aspartame, par son goût sucré, stimule l'envie de sucre, faim et soif excessives, insomnie, oedèmes aux lèvres (plus rarement à la langue) et/ou caries, vertiges, tremblements, migraines, maux de têtes, difficulté de concentration, dépression, cancer du cerveau, rupture d'anévrisme, irritabilité, hypertension artérielle, nausées et vomissements... passant par le coma et allant jusqu'à la mort.

Depuis 2005, l'innocuité de l'aspartame a été remise en cause (potentiel carcinogène, association entre la consommation de boissons contenant de l'aspartame et le risque accru d'accouchement prématuré) ce qui a déclenché une nouvelle évaluation qui a démontré que la dose journalière admissible= DJA (quantité d'édulcorant qui peut être consommée, sans présenter de danger pour la santé) actuelle est de 40 mg/kg de poids corporel/jour.

Cette dose constitue bien une protection adéquate pour la population générale aussi bien pour l'aspartame que pour ses produits de dégradation. Cependant, la DJA n'est pas applicable chez les patients souffrant de phénylcétonurie.

L'Ancsep recommande d'éviter une consommation excessive d'aspartame supérieure à la DJA et appelle les professionnels de santé à informer et sensibiliser la population sur les risques liés à une consommation chronique et démesurée en aspartame.

Source : Tap.