ghannouchi bouchlaka 1 14Rached Ghannouchi croit ferment en l’innocence de son gendre Rafik Abdessalem Bouchlaka, ancien ministre des Affaires étrangères dans l’affaire du don chinois. Selon lui, l’accusation ne tient pas et il s’agirait d’«un complot».

Interrogé par le journal algérien ‘Al-Watan’’ à propos de l’usage illégal que Rafik Abdessalem Bouchlaka, l’époux de sa fille Soumaya, vivant au Qatar, a fait d’un don chinois de 1 million de dollars à la Tunisie et des poursuites judiciaires lancées contre ce dernier, Rached Ghannouchi a déclaré que l’argent en question se trouve dans les caisses de l’Etat et que son gendre est innocent des accusations portées contre lui.

Inculpé par le ministère public, le mercredi 8 janvier 2014, pour abus de pouvoir par un fonctionnaire en vue de réaliser des profits illicites et gestion illégale des deniers publics sous sa responsabilité, Rafik Abdessalem Bouchlaka, qui se trouve aujourd’hui à l’étranger, probablement au Qatar, est assigné à comparaître devant le Pôle judiciaire et financier, le 4 février prochain.

Intervenant en septembre dernier sur ExpressFM, Charfeddine Kellil, l’avocat de la bloggeuse Olfa Riahi qui a porté plainte contre l’ancien ministre des Affaires étrangères, a déclaré que plusieurs militaires retraités, cadres sécuritaires, journalistes et activistes des Ligues de la protection de la révolution (LPR) ont bénéficié de chèques signés par l’ex-ministre des Affaires étrangères sur le compte ouvert à la STB et dans lequel le montant du don chinois à été versé.

La loi tunisienne stipule que les dons des pays étrangers sont versés directement dans le trésor public et non dans un compte particulier géré par des fonctionnaires de l’Etat, quels qu’ils soient. Ce qui explique l’inculpation de Rafik Abdessalem Bouchlaka.

Z. A.