Le président de la république provisoire Moncef Marzouki a reçu, vendredi matin, le rapport final de l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication (Inric).


Ce rapport a été remis au Président de la République, lors d’une rencontre avec une délégation de l’Inric conduite par son président Kamel Lâbidi.

Selon un communiqué de la présidence de la république, «cette rencontre a permis d’évoquer la crise de confiance entre le gouvernement et les médias et de mettre l’accent sur la nécessité d’établir de nouveaux équilibres et de tracer les contours et les limites de cette relation».

«Cette démarche ne manquera pas d’apaiser les tensions et de consacrer le principe de concertation dans le droit-fil de la mise en place d’une approche de réforme du secteur de l’information qui bénéficiera de l’unanimité et du consensus de toutes les parties», ajoute le communiqué.

A l'issue de la rencontre, M. Lâbidi a déclaré que «le rapport final de l’Inric comporte une perception et une lecture analytique des conséquences de la violation de liberté de la presse et des journalistes 20 ans durant».

Ce rapport, a-t-il ajouté, propose également «une série de recommandations visant à apporter toutes les réformes nécessaires au secteur de l’information et à remédier aux effets catastrophiques de ces atteintes sur les établissements médiatiques et aux dégâts considérables et sans précédent subis par la profession journalistique et sa déontologie».

Ces perceptions, a-t-il poursuivi, sont le fruit de centaines de rencontres avec des journalistes, des hommes de médias et d’experts tunisiens et étrangers nourris des expériences des pays démocratiques en matière d’organisation et de réforme du secteur de l’information.

Il a, également, formé l’espoir de voir les décideurs aux niveaux législatif et exécutif prendre connaissance de ce rapport pour consacrer le droit du citoyen tunisien à une information libre, pluraliste et indépendant comme c’est le cas dans les pays démocratiques».

Source : Tap.