A l’ouverture, ce matin, de la Conférence nationale sur le cadre légal du secteur de l’information, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu par les organisateurs.


Le ton a été donné par notre collègue Sihem Bensedrine, militante des libertés et responsable de radio Kalima, qui a pris la parole pour s’interroger sur l’absence de l’Instance nationale pour la réforme de l’information (Inric) et la présence à la conférence de certaines figures  médiatiques qui étaient liées à l’ancien régime. Elle a quitté ensuite la salle. D’autres instances ont aussi boycotté la réunion dont la tenue a été décidée unilatéralement par le gouvernement Hamadi Jebali, sans aucune concertation avec les instances professionnelles concernées.

L’Inric avait appelé, jeudi, au report de cette conférence à laquelle la présidence de la république n’a même pas été invitée.

Au moment de l’ouverture de la conférence, les membres de l’Inric, avec à leur tête le président Kamel Labidi, étaient reçus, au Palais de Carthage, par le président Moncef Marzouki, auquel ils ont remis leur rapport.

Imed Bahri