La présidente de l’Association tunisienne des mères (Atm), connue pour être très proche de Ben Ali, a disparu de la circulation depuis la fuite de l’ex-président le 14 janvier.


Saïda Agrebi, qui ne fait pas la dentelle dès qu’il s’agit de défendre Ben Ali et son régime, est parvenue à quitter le pays à temps pour éviter l’arrestation.
La «harza» (ou masseuse), comme l’appellent les Tunisiens, a sans doute beaucoup de choses à se reprocher.
Les militants de l’opposition et défenseurs des droits de l’homme, qu’elle a toujours suivis de ses harangues ordurières lors des réunions internationales consacrées à la Tunisie, se feront un immense plaisir de témoigner contre elle devant la commission d’enquête sur la corruption.
Les membres de cette commission pourront d’ailleurs commencer par éplucher les comptes de l’Atm. On peut parier qu’ils trouveront suffisamment d’éléments pour instruire un procès contre elle.