Le statut avancé auquel la Tunisie souhaite accéder auprès de l’Union européenne (Eu) a été au centre d’une réunion tenue, le 27 septembre à Bruxelles, en Belgique. «Cette réunion a donné lieu à un échange d’idées dans une atmosphère positive».


C’est ce qu’a déclaré M. Adrianus Koetsenruijter, ambassadeur et chef de la délégation de l’Ue, à Tunis, au cours d’un point de presse, a tenu, lundi 11 septembre. Le diplomate a ajouté que les négociations suivent leur cours normal et annoncé qu’une autre réunion aura lieu, fin octobre 2010, à Tunis.
M. Koetsenruijter a tenu à préciser qu’«il n’existe pas de difficultés spécifiques» et que «les deux partenaires tiennent à atteindre leurs objectifs», relevant que «la Tunisie est le pays sud-méditerranéen le plus avancé dans son intégration à l’Europe».
Le diplomate devait apporter ensuite des éclairages sur les spécificités du statut avancé auquel la Tunisie veut adhérer. «Les négociations avec la Tunisie sur ce statut sont axées, préalablement, sur son contenu», a-t-il dit.

Politique de coopération triangulaire
Autre volet du partenariat, le bilan de l’adhésion de la Tunisie, depuis janvier 2008, à la zone de libre-échange avec l’Ue pour les produits manufacturés. Ce bilan a été qualifié de «très positif» par M. Benoît Lefort, conseiller commercial à la délégation européenne.
S’agissant des négociations sur la libéralisation des échanges des produits agricoles, une réunion s’est tenue en juin 2010. Au cours de cette réunion, les échanges de propositions sur la libéralisation du secteur ont été très concrets. Les négociations devraient s’achever d’ici le début de l’année 2011.
Au chapitre des négociations sur la libéralisation des échanges de services, une réunion technique s’est tenue, fin juin, avec l’ensemble des départements concernés par le secteur. Elle a permis un échange des offres de libéralisation des services. Néanmoins, les négociations dans ce domaine devraient se poursuivre encore.
L’ambassadeur et chef de la délégation de l’Ue à Tunis a indiqué, par ailleurs, que l’Ue entend développer avec la Tunisie une politique de coopération triangulaire, devant mettre à profit, l’expertise tunisienne pour la réalisation de projets dans d’autres pays africains avec des fonds européens.
M. Koetsenruijter a aussi affirmé que l’Union pour la Méditerranée (Upm) constitue une priorité pour l’Europe, estimant que son évolution reste tributaire de ce qui se passe au Moyen-Orient.
Un secrétariat permanent, a-t-il rappelé, vient d’être installé à Barcelone (Espagne). Il est encore, au stade de la recherche de fonds, notamment, pour des projets, tels que le plan solaire et les autoroutes de la mer.

 

Source : Tap.

Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4

Tunisie-Union européenne. Le statut avancé… avance

Le statut avancé auquel la Tunisie souhaite accéder auprès de l’Union européenne (Eu) a été au centre d’une réunion tenue, le 27 septembre à Bruxelles, en Belgique. «Cette réunion a donné lieu à un échange d’idées dans une atmosphère positive».

C’est ce qu’a déclaré M. Adrianus Koetsenruijter, ambassadeur et chef de la délégation de l’Ue, à Tunis, au cours d’un point de presse, a tenu, lundi 11 septembre. Le diplomate a ajouté que les négociations suivent leur cours normal et annoncé qu’une autre réunion aura lieu, fin octobre 2010, à Tunis.

M. Koetsenruijter a tenu à préciser qu’«il n’existe pas de difficultés spécifiques» et que «les deux partenaires tiennent à atteindre leurs objectifs», relevant que «la Tunisie est le pays sud-méditerranéen le plus avancé dans son intégration à l’Europe».

Le diplomate devait apporter ensuite des éclairages sur les spécificités du statut avancé auquel la Tunisie veut adhérer. «Les négociations avec la Tunisie sur ce statut sont axées, préalablement, sur son contenu», a-t-il dit.

Autre volet du partenariat, le bilan de l’adhésion de la Tunisie, depuis janvier 2008, à la zone de libre-échange avec l’Ue pour les produits manufacturés. Ce bilan a été qualifié de «très positif» par M. Benoît Lefort, conseiller commercial à la délégation européenne.

S’agissant des négociations sur la libéralisation des échanges des produits agricoles, une réunion s’est tenue en juin 2010. Au cours de cette réunion, les échanges de propositions sur la libéralisation du secteur ont été très concrets. Les négociations devraient s’achever d’ici le début de l’année 2011.

Au chapitre des négociations sur la libéralisation des échanges de services, une réunion technique s’est tenue, fin juin, avec l’ensemble des départements concernés par le secteur, laquelle a permis un échange des offres de libéralisation des services. Néanmoins, les négociations dans ce domaine devraient se poursuivre encore.

L’ambassadeur et chef de la délégation de l’Ue à Tunis a indiqué, par ailleurs, que l’Ue entend développer avec la Tunisie une politique de coopération triangulaire, devant mettre à profit, l’expertise tunisienne pour la réalisation de projets dans d’autres pays africains avec des fonds européens.

M. Koetsenruijter a aussi affirmé que l’Union pour la Méditerranée (Upm) constitue une priorité pour l’Europe, estimant que son évolution reste tributaire de ce qui se passe au Moyen-Orient.

Un secrétariat permanent, a-t-il rappelé, vient d’être installé à Barcelone (Espagne). Il est encore, au stade de la recherche de fonds, notamment, pour des projets, tels que le plan solaire et les autoroutes de la mer.

Source : Tap.