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offre emploi 11 21Le 13 août 2014, les Tunisiennes célébèreront le 58e anniversaire de la promulgation du Code du statut personnel (CSP). Pour elles la vigilance est de mise et la lutte continue.

Par Selma Mabrouk*

 

Nous sommes à la veille du 13 août, fête nationale de la femme tunisienne. Une date symbolique qui rappelle le combat mené dans notre cher pays pour les droits des femmes.

Ce combat remonte à des décennies voire même des siècles. Asma Ben El-Fourat, disciple de son père El-Assad, n'a-t-elle pas suivi ses conférences scientifiques en y imposant par la même occasion la mixité, finissant par épouser son «camarade de classe» Mohamed Ben Abi El-Jaoued? N'était-elle pas devenue une savante reconnue à Kairouan et ce au 9e siècle?

Aujourd'hui le combat continue. Nous l'avons mené ces trois dernières années avec un esprit gagnant. Nous avons réussi à balayer la menace outrecuidante de la «complémentarité» (entendre avec l’homme, que les islamistes voulaient mettre à la place de l’égalité dans la constitution, NDLR).

Nous avons renforcé dans la nouvelle constitution les acquis du CSP par d'autres avancées telle que l'égalité des chances dans tous les domaines, l'encouragement du principe de parité dans les conseils élus et l'égalité des droits et des libertés sans discrimination, sans oublier la «constitutionnalisation» de la lutte contre la violence à l'encontre des femmes.

* Constituante et membre du bureau politique d'Al Massar.

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